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Les cochenilles à coques ou cochenilles à carapaces regroupent de nombreuses espèces comme les cochenilles à boucliers. Il est vrai que les espèces les plus communes parmi les cochenilles à carapaces sont appelées les coccus hesperidum ; les pulvinaria regalis et les eupulvinaria hydrangeae. Les espèces les plus communes de cochenilles à bouclier ont pour nom latin les chrysomphalus aonidum et les diapsis boisduvalii.
Quels dégâts provoquent les cochenilles à coques et carapaces ?
Les dégâts apparents des cochenilles à coques et carapaces sont assez impressionnants. En effet, ces insectes suceurs et piqueurs tendent à affaiblir les végétaux sur lesquels ils ont choisis de vivre. Entrainant un encroûtement inesthétique au sein des branches et des feuilles, les dégâts sont provoqués par quelques espèces apportant un miellat pour guêpes, fourmis et pucerons. Il arrive que ce miellat devienne un terrain propice à la fumagine. La période des dégâts a lieu tout au long de l’année, révélant de grosses attaques pour l’éclosion des larves à la période estivale.
En ce qui concerne les plantes les plus sensibles, il faut souligner que les cochenilles détruisent en particulier les arbres fruitiers (comme les pêchers, les pommiers et les agrumes). Les cochenilles dénicheront une place de choix dans le but d’hiverner au sein d’écorces ou à l’emplacement des aisselles des bourgeons tout comme sur de nombreuses plantes d’intérieur de décoration ou de serre montrant une prédilection assurée pour des cactus et plantes grasses.
Quelles sont les conditions favorables à leur développement ?
Les conditions favorables pour l’installation des cochenilles sont un abri de l’aisselle des feuilles et également des anfractuosités sur les écorces. Les cochenilles se développent également sur le revers des feuilles et à proximité des nervures. D’autres éléments lui sont favorables comme : un temps sec (pas de pluie) et chaud. De plus, les cochenilles apprécient de se développer dans un fouillis végétal avec de bonnes cachettes tout comme les arbres et les arbustes non taillés avec du bois mort et des branches se croisant.
Quel traitement utiliser ?
Il est tout à fait possible d’utiliser un traitement préventif, par exemple, vous pouvez projeter un jet d’eau conséquent directement sur les troncs et branches lors de l’apparition des premières bêtes. Vous n’aurez pas à les supprimer à la main si attaque.
En prévention, il est aussi possible de pulvériser du savon noir ou du pyrèthre directement sur les végétaux à risque. De plus, vous pourrez tailler les arbustes et les arbres si vous supprimez les branches et tout le bois mort se croisant dans le but d’aérer la structure. De plus, pensez à chauler et brosser les troncs en hiver. Il est aussi possible d’utiliser un traitement biologique en tamponnant une solution basique avec de l’alcool à brûler et du savon noir concernant les parties atteintes. Une autre solution préconisée constitue l’introduction d’insectes auxiliaires mangeant des larves comme des adultes. Il s’agit des chilicorus renipustulatus, des chilicorus nigritus (minusules coccinelles efficaces). Dans une serre, des hyménoptères comme les Metaphycus helvolus ou lounsburyi et Diversinervus elegans, représentent des types de guêpes parasitant les larves et les adultes.
Quant au traitement chimique, vous pouvez employer des insecticides avec de l’imidaclopride. Il est vrai que les cochenilles à coques se développent dans des coins abrités (dessous des feuilles à proximité des nervures principales ou également les creux des écorces. A comparer avec les membres de la famille des héminoptères (les cigales et les pucerons), il s’agit d’insectes piqueurs récupérant la sève.